... Du coq à l'âne à la grenouille cordiforme ...
Mars 1940. L'hiver est rude et glacé. Les restrictions se font de plus en plus vives et oppressantes. Pour circuler entre les régions de France, il faut un passeport, un laisser-passer justifiant d'une raison impérieuse de se déplacer sous certaines conditions. La mère de Suzanne a obtenu sa carte de circulation délivrée par les autorités. Pour sa fille et son petit fils, elle va se rendre, en train, dans la maison de campagne dont elle est propriétaire pour tenter de négocier l'envoi de quelques lapins, oeufs et autres victuailles auprès des fermiers qu'elle connaît bien. A Paris tout le monde a faim et froid.
A par le froid de l'hiver, rien ne change.
Les militaires dans les forteresses de l'Est et du Nord, font ce qu'ils peuvent pour tromper l'ennui. Cette situation qui ne s'explique pas ouvertement, tourne au ridicule. Armand envoie quelques photos de ces exercices guerriers qu'ont leurs demande de faire sans y croire. Il ne veut pas que sa femme s'inquiète. Tout comme ses compagnons, Il rêve d'un retour imminent.